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Centre de documentation sur la formation et le travailPORTAIL DOCUMENTAIRE
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La mixité sociale pour intégrer les "banlieues" : la "reconquête du territoire" de Clichy-sous-Bois/Montfermeil.

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Master trav. social
Auteur(s) : LE YAOUANQ Mireille
Paris : Cnam, 2005, 120 p.

Thème : Environnement social politique
Mots-clés : Insertion sociale, Banlieue, Espace urbain, Politique ville, Territoire
Spécialité : Travail social, action sociale et société
Directeur : Françoise Moncomble
Annexes : notes, bibliographie, annexes

Résumé : La première partie définit le modèle d'analyse de l'intégration contenu dans l'idéal et l'objectif de mixité urbaine et sociale. Le territoire tient une place essentielle en tant qu'espace politique et matrice de l'intégration, lieu de l'égalité et de l'identité nationale par l'assimilation des populations devant transcender leurs appartenances culturelles (régionales ou nationales) pour construire un lien civil, politique. À partir des années 80, c'est la ville qui est promue le creuset et l'opérateur de cette intégration. La question urbaine, dite des "banlieues", va être lue en termes de ségrégation socio-spatiale, d'exclusion, de fragmentation de la société sur des territoires distincts, allant de "l'enclave ethnique" à "l'enclave de prestige". Le marché immobilier et les politiques du logement vont répondre à une logique de l'entre-soi. Les politiques de peuplement vont chercher à préserver les parcs privés et sociaux du "risque" que constitueraient les personnes "défavorisées" dans l'accès au logement, et plus encore des ménages pauvres et immigrés. Le spectre du "ghetto" prend son essor même si les quartiers sont multiethniques, investis par les pouvoirs publics, les services sociaux et les associations. Posant l'intégration des territoires comme finalité, la politique de la ville va centrer son action sur les territoires "handicapés", cherchant à réparer les erreurs originelles et les dysfonctionnements des grands ensembles par la mixité urbaine et sociale. Si l'idéal de mixité fait consensus, comme opposé de la ségrégation ; il est souvent utilisé pour euphémiser une volonté de dispersion des ménages jugés indésirables. Dans sa mise en œuvre, notamment par les projets de rénovation urbaine et les démolitions massives prévues, la mixité a des effets pervers ségrégatifs. Notamment parce qu'aucune solution n'est envisagée pour le relogement des populations les plus en difficultés. Le risque est grand d'un simple déplacement de ces ménages créant ainsi de nouveaux territoires disqualifiés. Le site emblématique de Clichy-sous-Bois/Montfermeil permet d'approcher concrètement la rénovation urbaine. À partir d'une double posture de chercheur et de travailleur social, il s'agit aussi d'analyser les évolutions demandées à une maîtrise d'œuvre urbaine et sociale engagée dans une démarche de développement social. Parce que l'enjeu est bien "comment faire société". [résumé de l'auteur]
Indexation libre de l'auteur : Mixité sociale, politiques urbaines, territoire, intégration, habitat, rénovation urbaine, ségrégation, Clichy-sous-Bois, Montfermeil.

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