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Annexes : bibliographie Résumé : Le "monde tel qu'il est" ne résulte certes pas d'un vaste complot, mais il ne provient pas non plus de l'agrégation d'un très grand nombre d'acteurs rationnels et égaux. Dans des univers sociaux plus interdépendants, la question de la domination, du contrôle des décisions majeures et des capacités d'agir de façon autonome est ravivée. Dans cette perspective, le présent article examine les apports du concept d'élite pour comprendre les phénomènes sociaux contemporains englobés sous le terme de mondialisation. En s'appuyant sur la critique des ouvrages de Robert Reich et de Manuel Castells, il propose une définition opérationnelle du concept d'élite, dont il cherche à tester la pertinence dans un contexte mondialisé. L'analyse menée souligne combien la situation actuelle n'est intelligible qu'à condition de tenir compte, d'une part, de l'antériorité des décisions prises par une élite que l'on peut alors qualifier "d'auteur de la mondialisation", et d'autre part, de la production tenace de la résignation chez une population réduite à un rôle d'acteur-exécutant. [résumé de la revue]