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Centre de documentation sur la formation et le travailPORTAIL DOCUMENTAIRE
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Formes de rupture d'emploi et trajectoires de mobilités externes : une analyse empirique à partir de données françaises du début des années 2000.

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Étude et rapport
Annexes : bibliographie, tableaux
Format : Grand format

Résumé : Quelles sont les trajectoires professionnelles des salariés à la suite d'une démission, d'une fin de contrat ou d'un licenciement ? S'accompagnent-elles d'un retour durable en emploi, d'une alternance répétée de périodes d'emploi, de chômage et d'inactivité ou d'une exclusion de fait du marché du travail ? Dans cet article, nous mobilisons les données de l'enquête Formation et qualification professionnelle (Fqp) de 2003, afin de répondre à ces questions. Nous décrivons les trajectoires d'emploi et de salaire associées aux différentes formes de rupture de la relation d'emploi. Ces dernières sont caractérisées par leurs modalités juridiques et la partie à l'initiative de la rupture (selon le salarié). Différenciant contrats à durée indéterminée et contrats à durée limitée, nous montrons que les types de contrat combinés aux formes de rupture (choisies, acceptées ou subies) sont des instruments pertinents pour examiner la manière dont s'effectuent les ajustements sur le marché du travail français au tournant des années 2000. Nos résultats sont multiples. Il n'est pas rare que les ruptures d'emploi correspondent à des ruptures de trajectoire, faisant par exemple passer d'un emploi stable à une répétition d'emplois courts ou à une situation d'exclusion durable sur le marché du travail. Aussi, aux côtés des notions classiques de "port d'entrée", de "tremplin" ou de "marchepied" – qui ont été développées en référence au rôle supposé des Cdd dans l'accès à des emplois stables appartenant à un segment du marché du travail (dit "primaire") où l'on peut faire carrière –, sans doute faut-il ajouter des "ports de sorties", qui font quitter le marché primaire, voire le marché du travail. Les formes prises par les ruptures d'emploi révèlent tout particulièrement ces situations. Elles suggèrent par ailleurs que les ajustements sur le marché du travail français s'effectuent davantage par l'emploi que par les salaires et, lorsque c'est le cas, que c'est avant tout en un sens défensif. Par exemple, on n'observe pas pour les salariés en contrat à durée indéterminée que les mobilités choisies s'accompagnent plus souvent d'augmentation salariale que lors de mobilités non choisies ; elles sont en revanche associées à moins d'exclusion de l'emploi et de diminutions de salaire. [résumé auteurs]


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