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Centre de documentation sur la formation et le travailPORTAIL DOCUMENTAIRE
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Les dépenses en faveur de l'emploi et du marché du travail en 2016 : une nouvelle forte hausse des dépenses générales.

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N° spécial revue
H
MONTEL Olivia, VANDERSTOCKEN Alexis
Dares résultats [en ligne], n° 07, fév. 2019 | 12 p.

Thème : Emploi
Mots-clés : Politique emploi, Marché travail

Url :
https://dares.travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/2019-007v2.pdf
Annexes : bibliographie

Résumé : Les dépenses en faveur de l'emploi et du marché du travail couvrent les dispositifs "ciblés" sur les demandeurs d'emploi et les personnes en difficulté sur le marché du travail, et des dispositifs "généraux" destinés à réduire le coût du travail, éventuellement pour certains secteurs ou territoires et renforcer les incitations à l'emploi. Elles s'élèvent à 133 milliards d'euros (Md€) en 2016, soit 6 points de PIB (en augmentation de 9 % en euros constants par rapport à 2015). Les "dépenses ciblées" s'élèvent à 67 Md€ en 2016, soit 3 points de PIB, et progressent de 2,5 % en euros constants (après +0,8 % en 2015). Ces dépenses comprennent les politiques destinées à favoriser la reprise d'emploi (politiques "actives") et celles destinées à compenser la perte de revenu en cas de perte d'emploi (politiques "passives"). La dépense en faveur des politiques "actives" (près du quart des dépenses ciblées) augmente de près de 10 %, notamment du fait de la hausse des dépenses associées à la formation professionnelle des demandeurs d'emploi (+17,3 %). Les dépenses au titre des politiques "passives" (67 % des dépenses ciblées) progressent de 0,8 %. Les moyens consacrés au service public de l'emploi diminuent de 1,8 % et représentent 8 % des dépenses ciblées. Les "dépenses générales" atteignent 66 Md€ en 2016, soit 3 points de PIB, dont 22 Md€ d'allégements généraux de cotisations sociales sur les bas salaires et 19 Md€ de crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE). S'y ajoutent d'autres mesures de baisse du coût du travail (aides à l'embauche, des mesures en faveur de l'emploi dans certains secteurs d'activité et zones géographiques) et des incitations financières à l'emploi (prime d'activité). Les dépenses générales ont progressé de 17,9 % par rapport à 2015. Cette forte hausse est largement imputable à la montée en charge du pacte de responsabilité et à la mise en place des aides à l'embauche et de la prime d'activité. À la lisière de ces politiques en faveur de l'emploi et du marché du travail, certaines dépenses sociales (minima sociaux) représentent en sus 20,3 Md€ en 2016.[résumé éditeur]

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