Résumé : Les jeunes qui ne travaillent pas et ne suivent pas d'études ou de formation (NEET) sont absents à la fois du marché du travail et du secteur de l'éducation et sont donc confrontés à un risque élevé d'exclusion professionnelle, numérique et sociale. Les analyses de l'impact de la pandémie de COVID-19 montrent que, malgré la réaction audacieuse des pays de l'UE à cette crise pour protéger les emplois, les entreprises et les moyens de subsistance, une fois de plus, ce sont les jeunes qui ont été les plus durement touchés. C'est la raison pour laquelle les jeunes NEET sont restés une priorité politique absolue au niveau national et à celui de l'UE. Le concept de NEET en tant que groupe à risque per se (par exemple, par rapport aux jeunes quittant prématurément l'enseignement ou aux chômeurs adultes de longue durée) est apparu à la suite de la crise financière de 2008, qui a eu un effet dévastateur sur l'emploi des jeunes dans l'UE. Ce concept a permis aux décideurs politiques et aux praticiens de lutter de manière plus ciblée contre les effets de la marginalisation progressive et de l'inactivité prolongée des jeunes. [résumé revue]