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Résumé : Lorsque la crise sanitaire a débuté, d'importantes réformes de la protection sociale des actifs se préparaient (revenu universel d'activité) ou se mettaient en place (assurance chômage). Elles s'attaquaient directement à la protection sociale et aux dispositifs de soutien aux revenus dont peuvent bénéficier les personnes privées d'emploi ou d'emploi décent et celles qui ne sont pas en mesure de travailler. La réforme des retraites, qui provoqua de nombreuses manifestations au début de l'année 2020, s'ajoutait au tableau pour assombrir leur avenir. Pour le gouvernement, inscrit dans une trajectoire néolibérale au service des entreprises et des ménages aisés, ces réformes traduisaient une volonté de contenir (voire de réduire) les dépenses sociales, et se justifiaient par le souci d'inciter les personnes en situation de précarité ou de pauvreté à travailler. [premières lignes]