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ISBN : 978-2-490831-24-1 Résumé : « Qui ne travaille pas ne mange pas », écrivait Lénine. « La civilisation n'a pas de place pour les oisifs », a surenchéri Henry Ford. Ces déclarations sont de véritables menaces de mort. On pourrait y ajouter d'innombrables autres déclarations tout aussi sinistres, qui montrent sans ambiguïté que l'ancien bloc socialiste de l'Est et les sociétés capitalistes de l'Ouest, malgré toutes leurs différences, n'étaient en réalité que deux variantes d'une seule et même forme sociale fondamentale qui, bien qu'en décomposition, est toujours la nôtre : la « société du travail ». Dans ce texte pionner écrit à l'automne 1989 alors que des milliers d'Allemands fuyaient le socialisme réel, Robert Kurz a souligné l'urgence d'une reprise des catégories fondamentales de la critique de l'économie politique de Karl Marx pour les approfondir radicalement à la lumière de la nouvelle situation historique : le capitalisme ne doit plus être critiqué du point de vue du travail, le travail doit devenir l'objet de la critique elle-même. La critique catégorielle du travail est non seulement une des exigences fondamentales de la critique du capitalisme, mais aussi une condition de l'émancipation humaine des rapports fétichistes, sous peine de plonger dans la barbarie mondiale. L'auteur y esquisse aussi certaines des idées qu'il explorera tout au long de sa vie : critique du sujet, des Lumières, de l'argent ainsi que la question de la crise écologique. [résumé éditeur]
Sommaire :
P. 9. Préface - Bruno Lamas P. 27. Remarques préliminaires - Robert Kurz P. 39. Chapitre 1 - L'ontologie du travail P. 10. Le travail comme catégorie réelle comprend déjà le « non-travail » P. 50. Le travail comme fin en soi irrationnelle P. 69. Le travail comme processus objectif de destruction du monde P. 85. Chapitre 2 - La catégorie de l'échange