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Centre de documentation sur la formation et le travailPORTAIL DOCUMENTAIRE
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Démolition : analyse de la relation des habitants à leur quartier : l'opération de rénovation urbaine de la Croix Petit à Cergy.

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Master trav. social
Auteur(s) : GUILLET Marie-Christine
Paris : Cnam, 2007, 141 p. + ann.

Thème : Environnement social politique
Mots-clés : Espace urbain, Politique ville, Politique logement, Psychosociologie
Spécialité : Travail social, action sociale et société
Directeur : Françoise Moncomble
Annexes : annexes, bibliographie, illustrations

Résumé : La Croix Petit, quartier de la ville de Cergy, a été l'un des premiers construit en 1973 dans la ville nouvelle de Cergy Pontoise. Une réhabilitation en 1991 n'a pas permis d'enrayer un processus décrit, dans le diagnostic social établi par la commune, comme une spirale négative cumulant les difficultés sociales, économiques et relatives à la sécurité. En 2002, malgré les réticences du bailleur, un projet de requalification est décidé par la municipalité et se concrétise par une opération de rénovation urbaine inscrite dans le cadre de l'Anru. Les 462 logements sociaux qui constituent le quartier doivent être démolis et l'ensemble des habitants relogés. Cette opération pose la question de la cohérence de la politique de la ville et du choix, confirmé par le programme de l'Anru, des interventions en direction du bâti. L'objectif affiché de mixité sociale se traduit sur les territoires par le biais des démolitions-reconstructions plutôt que par des actions en direction des habitants. Ce point constitue un objet de débat majeur : certains chercheurs y voient une volonté de dispersion des pauvres. Cependant, une telle opération met aussi en exergue la question du quartier et des liens qui s'y nouent. Objet d'intervention publique, le quartier revêt une importance autre pour ceux qui l'habitent. Dégradé ou stigmatisé, le quartier est décrit par eux comme un lieu de lien social et de protection. Il est, pour les habitants, objet de représentations parfois idéalisées, mais il est aussi le territoire de solidarités primaires, d'identités, d'une "patrie" reconstituée par les jeunes. Dans le même temps il est aussi haï, et reflet de l'image négative qu'il a dans la ville. L'Oru constitue principalement une mise en œuvre d'un déménagement contraint, qui va bouleverser les repères des habitants et les obliger à une mobilité non choisie. Dans ce contexte particulier, le changement peut-il apporter des gains dans la trajectoire des habitants ? À partir d'une première évaluation commanditée par la ville auprès des locataires relogés, et du recueil de paroles d'habitants dans le cadre d'un projet "mémoire du quartier", plusieurs constats sont faits. L'apport procuré par le changement de quartier semble être une plus grande sécurité dans l'environnement. En revanche la perte des liens sociaux est, dans un court terme, un constat partagé par tous. Les trajectoires réussies semblent être celles des ménages qui ont pu s'approprier leur départ, conjuguant leur parcours antérieur avec la capacité à envisager le futur. [résumé de l'auteur]
Indexation libre de l'auteur : quartier, rénovation urbaine, politique de la ville, appartenance, lien social, mixité sociale, intégration, ségrégation, démolition, trajectoire résidentielle, Cergy, Oru.


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