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Annexes : annexes, sigles, bibliographie Format : Grand format Résumé : Cette étude essaie d'identifier dans deux contextes différents comment s'effectuent des sorties scolaires et comment l'offre de formation par sa diversité peut participer à la résolution de ces difficultés. Les conclusions de cette étude peuvent servir de réflexion sur les conditions nécessaires à la diminution des sorties scolaires. Ainsi, si l'on peut dire que la richesse de l'offre est indispensable, elle n'est pas suffisante dans certaines zones urbaines. Cependant, à la fin de ce travail, parmi la grande diversité des facteurs en jeu dans la construction de leurs parcours scolaires, l'analyse qualitative attire l'attention sur la forte rancoeur de ces jeunes devant l'impuissance à les aider à sortir de leur échec scolaire. Le niveau scolaire réel de nombreux élèves et l'écart avec celui qu'ils s'imaginent ou espèrent avoir constituent une première difficulté, dans la mesure où ces jeunes réussissent à passer de classe en classe et où leurs notes ne reflètent pas toujours leur niveau réel. D'une part, ce niveau, extrêmement faible pour certains, et très faible pour un très grand nombre, ne leur permet pas de réussir leur Cap et surtout leur Bep, même s'ils trouvent une place pour préparer ces examens ; d'autre part, l'illusion relative dans laquelle ils sont quant à ce niveau ne les pousse pas à se mobiliser aux moments adéquats, d'autant qu'ils n'y sont pas suffisamment aidés. Ceci entretient leur violence en particulier quand ils se retrouvent "face au mur" au moment des examens -échecs au brevet des collèges- et des orientations. Il n'en reste pas moins qu'à Nantes, ces jeunes ont trouvé une place, soit en lycée professionnel (Lp), soit en Cfa, ce qui a permis à tous de progresser au moins dans la pratique d'un métier, et à avoir un début de qualification, à défaut d'obtenir un diplôme. Cela leur permet plus ou moins selon leur spécialité, de trouver un emploi. Ceci n'est pas le cas des jeunes rencontrés en Seine-Saint-Denis, qui n'en espèrent pas moins une place en Lp, l'attendent plus longtemps et achoppent sur les matières générales au point quelquefois de ne pas se présenter aux épreuves théoriques alors qu'ils peuvent être fiers de l'oeuvre qu'ils ont réalisée pour la partie pratique de l'examen. L'étude, outre une analyse des deux zones étudiées, est basée sur des interviews qui, même résumés, sont riches en enseignement même s'ils questionnent souvent fortement. [résumé de l'éditeur]