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Auteur(s) : PIROTTI Alexandra
Paris : Cnam ; Villetaneuse : Université de Paris XIII ; Louvain-la-Neuve : Université catholique de Louvain, 2010, 107 p.
Spécialité : Formation des adultes : champ de recherches Directeur : Jean-Marie Barbier Annexes : annexes, bibliographie
La formation en entreprise stagne, sa cote de crédibilité baisse, les formations sur étagère de deux ou trois jours inondent les plans de formations, mais les résultats opérationnels sont rarement au rendez-vous. Comment comprendre l'écart qui sépare les intentions de développement professionnel affichées par les dispositifs de formation et la réalité des résultats obtenus ? Les pratiques actuelles de formation sont-elles adaptées aux individus et à l'environnement dans lequel ils évoluent ? Pour tenter de comprendre, nous avons choisi de nous intéresser à la façon dont les individus apprennent en situation de travail, loin des consignes pédagogiques d'un dispositif de formation. Comment se construit l'apprentissage des individus au travail ? Que génère, chez eux, le sentiment d'avoir appris ? Nous avons élaboré notre enquête auprès d'un petit groupe d'acheteuses junior, fraîchement nominées, sans expérience avérée, ni formation préalable ou concomitante d'adaptation au poste. Le traitement des situations décrites nous a permis de dégager des invariants, à partir desquels nous avons schématisé un processus. Ce processus comporte 5 phases : l'entrée en situation, l'installation, la rupture, la réaction et le dénouement. Pour effectuer ce travail, nous avons mobilisé la psychologie des émotions de Jacques Cosnier (2006), la pédagogie de l'étonnement de Louis Legrand (1960), la construction de sens de Jean-Marie Barbier (2000) et la théorie socio-cognitive d'Albert Bandura (1999). [résumé de l'auteur]