Annexes : bibliographie

Résumé : Le temps de travail est un enjeu majeur qui met aux prises de multiples acteurs sociaux, à commencer par les syndicats, les organisations d'employeurs et l'État. Au début des années 1980, une brèche est ouverte dans le système de régulation français. Elle traduit déjà la volonté d'associer réduction et aménagement du temps de travail. La décennie 1990 confirme la montée en puissance des politiques de flexibilité et s'accompagne, sur le plan des procédures, par le déclin de la réglementation tutélaire au profit d'un mode de régulation négocié, décentralisé et dérogatoire aux règles légales. Si elles provoquent un réel électrochoc, les deux lois Aubry confortent le mouvement de contractualisation. Depuis 2002, différentes réformes déconstruisent, pièce après pièce, l'architecture fondée sur les 35 heures. Sans remettre en cause la durée légale, elles ont promu de nouvelles procédures de régulation, au profit notamment d'une négociation collective de plus en plus décentralisée et d'une individualisation croissante des normes du temps travaillé. [résumé revue]