En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation d'un simple cookie d'identification. Aucune autre exploitation n'est faite de ce cookie. OK
Centre de documentation sur la formation et le travailPORTAIL DOCUMENTAIRE
Centre de documentation sur la formation et le travailPORTAIL DOCUMENTAIRE
1

Valorisation de la recherche publique : quels critères de succès en comparaison internationale ?

Sélection Imprimer
N° spécial revue
LALLEMENT Rémi
La Note d'analyse (Centre d'analyse stratégique), n° 325, mars 2013 | 16 p.

Thème : Sciences humaines
Mots-clés : Valorisation recherche, Comparaison, International

Url :
http://archives.strategie.gouv.fr/cas/system/files/2013-03-25-valorisation-recherche-na325_0.pdf

Résumé : Dans quelle mesure et par quels canaux les organismes publics de recherche parviennent-ils à valoriser leurs travaux ? Tirer les leçons des expériences étrangères permet de préciser le diagnostic et d'envisager des voies d'amélioration. Dans un contexte de restrictions budgétaires et de concurrence internationale accrue, les universités et autres organismes publics de recherche s'efforcent de valoriser au mieux leurs travaux, c'est-à-dire d'en tirer le plus possible de retombées économiques. Ces tendances concernent en particulier la France, où le gouvernement vient d'engager une série de mesures visant à renforcer la valorisation de la recherche publique et les transferts de savoir technologique entre le monde académique et le tissu industriel. Sur ce thème, une analyse approfondie des expériences menées dans les principaux pays industriels permet de clarifier tant les finalités que les modalités et les résultats de cette valorisation. Tout d'abord, les écarts de performance observés entre les pays et en leur sein s'expliquent très largement par des facteurs institutionnels et structurels, en particulier concernant les missions et le profil scientifique et technologique des organismes considérés. Ensuite, le rôle joué par les brevets et les licences se révèle très variable selon le domaine technologique concerné. De façon liée, la valeur globale des redevances perçues est fort inégalement répartie et instable dans le temps. Par suite, la grande majorité des bureaux en charge de la valorisation ne couvre pas ses frais et, même aux États-Unis ou au Royaume-Uni, il est en général illusoire de considérer cette activité comme une source de profit net. En outre, la taille et l'expérience des équipes chargées de la valorisation sont parmi les principaux facteurs de succès. Partant de ce constat, des pays comme la France et l'Allemagne ont récemment créé des agences régionales de valorisation pour mutualiser les ressources disponibles. Toutefois, le rythme de développement de ces agences est nécessairement lent – effet d'apprentissage oblige – et l'idée qu'elles puissent s'autofinancer – même à terme – semble peu réaliste. [résumé auteur]


CoteLocalisationSituation
NOT

Salle de lecture
disponible
Sélection Imprimer