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Centre de documentation sur la formation et le travailPORTAIL DOCUMENTAIRE
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La légitimité du "tiers accompagnateur" dans la conduite de l'évaluation interne.

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Master trav. social
Auteur(s) : CHAUVOT Vincent
Paris : Cnam, 2013, 154 p.

Thème : Environnement social politique
Mots-clés : Secteur sanitaire social, Évaluation, Accompagnement, Analyse pratiques
Spécialité : Travail social, action sociale et société
Directeur : Marcel Jaeger
Annexes : bibliographie, annexes

Résumé : Plus de dix ans après la promulgation de la loi 2002-2, l'évaluation est devenue une réalité pour la majeure partie des établissements sociaux et médico-sociaux. Les premières expériences initiées autour de l'évaluation interne se sont souvent faites dans un environnement partagé entre la méfiance et l'intérêt. La liberté pour l'organiser est sans doute à l'originede cette multiplicité de démarches mises en oeuvre. Lorsque certains font appel à un prestataire extérieur pour accompagner les équipes dans leur travail d'évaluation, d'autres le font en interne, via un responsable qualité, un cadre de direction, ou encore, un ou plusieurs professionnels. Ces personnes désignées par la direction ont comme point commun, non pas d'évaluer, mais d'accompagner les équipes à faire leur évaluation interne. Elles peuvent être ainsi identifiées comme "tiers accompagnateur", au sens de faire valoir la parole de chacun. A l'aide d'outils faisant généralement référence aux recommandations de bonnes pratiques de l'Anesm, ces "tiers" accompagnent l'ensemble des acteurs pour évaluer leur dispositif et la qualité des services qu'ils proposent. Les quatre expériences d'évaluation interne, choisies pour leur différence, permettent de présenter la particularité de la place et des actions de ces "tiers accompagnateurs". En faisant appel à la sociologie de la critique, chacun a pu exprimer son ressenti sur l'évaluation, et ce, grâce au tiers, pouvant être identifié de marginal sécant.A Ainsi, il est mis en évidence que ce qui fait tiers pour les uns ne le fait pas de la même manière pour les autres. La sociologie de la traduction permet alors de voir que le "tiers" ne peut se résumer à une personne, mais que c'est le processus d'évaluation qui fait "tiers" où l'accompagnateur est une des conditions nécessaires mais non suffisantes. Ce tiers comme "processus" devient alors un formidable outil pour reconnaître une place à chacun dans le dispositif évalué. Ainsi, peut-on considérer que l'évaluation interne est un moyen pour l'ensemble des acteurs (financeur/décideur, gestionnaire/dirigeant, professionnel/bénévole, usagers/représentant des usagers) de retrouver leur place, depouvoir exprimer leur avis, et ainsi de contribuer à leur manière à la rénovation de l'action sociale et médico-sociale.
Indexation libre de l'auteur : évaluation interne, pratiques d'évaluation, tiers, accompagnateur, légitimité, reconnaissance, projet, dynamique d'équipe recherche action collaborative.


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