Résumé : Cette recherche explore la part de corporéité dans l'écriture de la thèse de professionnels engagés dans un projet doctoral. Pour cela, les auteures de cet article mobilisent les travaux de Mauss sur les techniques du corps (1947, 1950), le courant phénoménologique de Merleau-Ponty (1945, 1960) qui souligne l'importance du rapport au monde, les travaux de van Genep sur les rites de passage (1987) et des travaux sur la formation des adultes. Une première analyse tente de comprendre le rôle du corps dans l'activité d'écriture de la thèse, les lieux investis dans les différents moments de l'écriture, leur rôle, la construction des lieux. La recherche du bien-être et de l'isolement pour certaines écritures sont également explorées. Une deuxième analyse identifie cinq gestes d'écriture des sujets écrivant au fil du parcours. Les résultats de cette recherche nous semblent constituer des aides pour les doctorants et ceux qui les accompagnent. [résumé éditeur]