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Centre de documentation sur la formation et le travailPORTAIL DOCUMENTAIRE
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Un portrait positif des jeunesses aux travail : au-delà des mythes.

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Étude et rapport

Résumé : Enquêtes d'opinion, reportages et articles de presse présentent régulièrement la génération des 18-30 ans comme paresseuse, individualiste, égoïste, réfractaire à l'autorité... Autant de traits qui se traduiraient par une profonde dégradation de son rapport au travail. De la présente étude, il ressort d'abord que les jeunes actifs sont sévèrement jugés par leurs aînés et qu'ils ont eux-mêmes intériorisé la plupart des jugements négatifs au sujet de leur génération. Pourtant, quand ils s'expriment sur leur situation personnelle, les conclusions sont tout autres. Loin de valider ces préjugés, leurs réponses mettent en exergue de nombreuses continuités avec leurs aînés dans leur rapport au travail : à bien des égards, les jeunes actifs se révèlent… des adultes comme les autres. Comme leurs aînés, ils accordent une place très importante au travail dans leur vie, et celle-ci ne semble pas avoir décru depuis vingt ans. Comme eux, ils expriment un haut niveau de satisfaction sur leur situation professionnelle. Et plus encore qu'eux, ils sont en demande de formation, de perspectives d'évolution, d'apprentissage par le collectif de travail… Quant à la « quête de sens » qui caractériserait ces nouvelles générations supposées plus soucieuses de l'impact social et environnemental de leur activité, elle ne semble pas tellement plus forte que chez leurs aînés. La plupart des éléments qui les distinguent des plus âgés procèdent de la position qu'ils occupent dans le cycle de vie : celles de jeunes professionnels encore au commencement de leur carrière comme de leur vie d'adulte, en quête d'expériences et de progression, et le plus souvent sans charge d'enfants. Mais ces généralités se heurtent vite à l'hétérogénéité sociale de cette génération : comme chez leurs aînés, le niveau de diplôme, la catégorie socioprofessionnelle ou encore le type d'entreprises dans lequel ils exercent révèlent des disparités importantes dans leur rapport au travail et suggèrent que l'âge n'est pas le facteur le plus pertinent pour décrire la réalité. C'est ce que confirme l'exercice de régression linéaire multiple présenté en annexe du rapport. Il n'y pas une jeunesse mais bien plusieurs. Les résultats exposés ici permettent de montrer que les inégalités liées à la catégorie socioprofessionnelle ou au niveau de diplômes entre les jeunes actifs sont souvent plus fortes que les écarts constatés entre groupes d'âge. Par ailleurs, différents profils de rapports au travail apparaissent au sein même de la jeunesse que nous essayons de décrire à la fin de ce document. [résumé éditeur]


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