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Nature : Habilitation à diriger des recherches Spécialité : Sociologie Directeur : Jean-Claude Rabier Annexes : bibliographie, notes, index Format : Grand format Résumé : La première partie de ce travail (pp. 11-66) n'est pas disponible pour des raisons de confientialité.
Cette thèse d'habilitation donne des éléments sur les circonstances dans lesquelles le système de formation dans les banques de dépôts s'est composé dans les années vingt et trente jusqu'à la Libération, s'est enraciné ensuite jusqu'au début des années quatre-vint. Elle décrit et analyse la phase transitionnelle qui s'étend approximativement jusqu'à l'accord de branche de 1993. Ce dernier marque symboliquement le début d'une "recomposition", plus précisément des nouvelles orientations dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui encore. Le système de formation bancaire est intéressant à étudier car il est une des pierres angulaires de ce marché du travail fermé si typique qu'il a longtemps évoqué celui de la fonction publique. Au terme d'une régulation conjointe, la branche a dressé des "barrières économiques de caractère monopolistique" (M. Weber). En restituant autant que possible les restructurations bancaires dans le contexte général d'évolutions socio-économiques, sociopolitiques et d'évolutions de la réglementation de la formation professionnelle, cette thèse cherche à montrer comment les interactions des acteurs ont aboutit aux réalités qui se succèdent au cours du siècle, elle cherche surtout à évaluer la dialectique ouverture/fermeture du marché du travail bancaire à travers le prisme que constitue la régulation de son système de formation. En conclusion, nous nous interrogerons sur le degré d'entrouverture du marché du travail bancaire (à l'entrée et à la sortie) et nous conclurons que le type d'activité bancaire, la relation de service financer, interdit, au moins dans la formation sociale française, la banalisation de ses modes de getion de la main d'oeuvre et de relations professionnelles. [résumé de l'auteur]