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Résumé : Le régime d'assurance-chômage des artistes et techniciens intermittents du spectacle est victime de son succès : il est facteur d'hyperflexibilité pour les employeurs qui en abusent parfois mais également d'identification pour les salariés. Son développement a accompagné le renouvellement des genres artistiques et la multiplication des entreprises de spectacle, dans un contexte de décentralisation de la politique culturelle. L'abondance de la demande de travail a contribué à l'accroissement du nombre d'allocataires du régime, provoquant un déficit important et une dégradation des conditions de travail et de vie des intermittents. Les solutions proposées visent à restreindre l'accès aux marchés professionnels et à améliorer la situation des indemnisés. Elles ne font pas l'unanimité : artistes et techniciens mobilisés y voient la mise en place d'un marché à deux vitesses. Pour autant, la régulation réclamée pour que se maintienne le régime de l'intermittence semble résolument engagée: elle résultera de la combinaison de plusieurs dispositifs. [résumé de la revue]