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Centre de documentation sur la formation et le travailPORTAIL DOCUMENTAIRE
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Emploi discontinu et assurance chômage : les effets sur les employeurs et les salariés de la réforme de l'assurance chômage : analyse qualitative comparée de trois secteurs d'activité : : évaluation de la réforme de l'assurance chômage 2019-2021.

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Étude et rapport
Annexes : bibliographie

Résumé :Nous entreprenons ici de contribuer à l'étude qualitative des effets de la réforme de l'assurance chômage, dont les dispositions sont entrées en vigueur de manière échelonnée entre l'automne 2019 et le printemps 2021. Elles transforment les modes de calcul du salaire journalier de référence, le montant de l'allocation journalière et sa durée, mais également les conditions d'éligibilité. La réforme développe également, sur son versant employeur·euses,
une modulation des cotisations pour les entreprises de plus de 11 salarié·es et ce dans sept secteurs. Ces profondes reconfigurations ont vocation à modifier les comportements des employeur·euses comme des allocataires, actuel·les et potentiel·les, afin de transformer le fonctionnement du marché du travail : en durcissant les conditions d'éligibilité, les allocataires qui alternaient jusqu'à présent entre périodes d'emploi et de chômage seraient « désincité·es » à accepter des contrats courts et devraient se rediriger sur des emplois en CDI ou de plus longue durée. De cette façon, les réformes de l'assurance chômage visent in fine à faire baisser les dépenses d'assurance chômage, en réduisant notamment le nombre d'inscriptions suite à des contrats courts. Ces ambitions en matière de transformation de l'emploi révèlent donc que la réforme s'appuie sur plusieurs postulats très forts. D'une part, des postulats relatifs au rôle de l'assurance chômage comme outil de régulation de l'emploi. D'autre part, des postulats relatifs aux déterminants des comportements des travailleur·euses. La réforme repose notamment sur l'idée selon laquelle les salarié·es qui alternent et/ou cumulent emploi et chômage le feraient par choix rationnels. Iels calculeraient en fonction de leur intérêt économique pour arbitrer entre chômage et emploi. Iels refuseraient des CDI pour se maintenir dans cette alternance car celle-ci est présupposée avantageuse d'un point de vue financier. Pour analyser l'évolution des comportements, l'appel à projets de recherche lancé par la DARES nous invitait à « questionner ces populations sur leur compréhension de la réforme et les éventuels changements de comportement qu'elle aura induits »... [premières lignes]


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