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Spécialité : Développement des compétences et intervention dans les organisations (Master) Directeur : Jean-Joseph Kuperholc Annexes : bibliographie Résumé : Le monde industriel est-il prêt à entendre la voix de l'activité ? Dans tous les dispositifs normatifs qui le hantent, reste-t-il encore une place pour une reconnaissance de l'agir comme dernière trace anthropologique dans l'entreprise ? Ainsi, la Gpec95 semble s'inscrire dans le concert d'outils Rh96 déconnectés du travail réel. Pourtant, ce dernier est animé par des processus cognitifs échappant à toute modélisation opérationnelle. Parmi, ces processus cognitifs, les savoirs informels ont une place prépondérante si on veut comprendre l'énigme du travail. Appelés informels car non issus des apprentissages liés à la formation initiale ou continue, ils naissent, inexorablement, lors de la confrontation des individus aux diverses situations de travail. Ils sont inscrits de plain pied dans l'espace identitaire, en participant activement au processus d'estime de soi au travail. Tout un chacun les investit pour faire face aux injonctions nouvelles du monde du travail. Le dispositif ergologique à trois pôles apparaît comme une des entrées possibles pour appréhender la problématique des savoirs informels investis. Il permet de mettre en système les univers du travail prescrit et réel. Même si l'intervention commanditée n'a pas satisfait mes attentes, son déroulement a engendré des effets inattendus sur la population des agents de maintenance. Ce mémoire s'inscrit dans une démarche de Gpeec97, peut-être utopique mais indispensable pour faire entendre cette voix de l'activité. [résumé de l'auteur]