En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation d'un simple cookie d'identification. Aucune autre exploitation n'est faite de ce cookie. OK
Spécialité : Travail social, action sociale et société Directeur : Léa Lima Annexes : bibliographie, annexes Résumé : Ces trente dernières années, l'État-providence a connu d'importantes transformations. Alors que l'État social n'a cessé d'évoluer, le travail social dans son histoire est également marqué par de profonds changements, et notamment par d'importantes mutations sociétales, modifiant à la fois les conditions de vulnérabilité des personnes que les modes d'intervention du secteur. Ainsi les professionnels de l'intervention sociale, et d'autant plus avec les recrutements d'agents dans le cadre de la politique de la ville, sont venus progressivement intervenir sur des champs d'intervention proches voire similaires au travail social. C'est dans cette continuité que la loi de Cohésion sociale a créé en 2005 les Programmes de réussite éducative, avec l'ambition "d'accompagner depuis l'école maternelle et jusqu'au terme de la scolarité, les enfants et adolescents qui présentent des signes de fragilité". L'enjeu de la présence et des actions menées par ces professionnels de la réussite éducative questionne. Quelles représentations de leur légitimité se font ces professionnels alors même qu'ils ont à composer avec des missions se situant à l'interstice entre différents territoires d'intervention et références professionnelles ? Quelles sources de légitimité sont à l'oeuvre pour les professionnels de la réussite éducative ? Que sont-ils en mesure d'en dire ? De "l'opposition" apparente entre professions canoniques du travail social et métiers aux contours flous tels que les nomme Gilles Jeannot, quelles légitimités peuvent se construire ? Assiste-on à l'émergence d'une nouvelle professionnalité éducative ?Indexation libre de l'auteur : réussite éducative, légitimité, professionnalité.