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Annexes : bibliographie Résumé : Depuis les confinements successifs des années 2020-2021, de nouvelles modalités de travail "hybrides" se sont massivement installées dans les milieux professionnels. Concrètement, ces nouvelles modalités de travail consistent à alterner entre le bureau, le domicile ou encore un tiers-lieu et suscitent aujourd'hui autant les préoccupations des dirigeants que la mobilisation des salariés. À partir d'une commande adressée par un institut paritaire d'une entreprise de télécommunications française, notre recherche-intervention aborde les conséquences des mutations technologiques et organisationnelles sur "la socialisation, la capacité à construire du collectif et une culture d'entreprise vivante". Dans cet article, nous proposons d'engager une réflexion sur la manière dont les professionnels articulent et font co-exister différentes formes de présence dans un environnement hybride. Si, en effet, la co-localisation est un élément structurant des collectifs de travail, elle n'est pas une condition suffisante à la coopération, entendue comme engagement actif des sujets dans un collectif de travail. En nous émancipant de la dichotomie entre "présence" et "absence" pour penser l'organisation actuelle du travail, notre étude apporte un éclairage sur le travail hybride comme configuration singulière qui fait peser des exigences nouvelles sur l'activité des professionnels et les incitent à créer de nouvelles manières de faire. Elle permet par ailleurs d'ouvrir une réflexion sur la capacité des collectifs à produire une co-présence de qualité au travers de formes de présence variées. [résumé auteurs]